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PrÉSentation

  • : Fileuse de lune
  • : Cueillir une parole, rouge ou ténue, violente ou fragile, comme on cueille un visage, le soir, au bord de l'amour
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Pensées d'auteurs

Sera comblé celui pour qui l'espace ne sera pas dehors. Guillevic

Ton devoir réel est de sauver ton rêve. Amadéo Modigliani

J'en appelle à la beauté qui sera front d'espoir. Abdellatif Laabi

Lorsque je suis le plus profondément moi-même, je rejoins une communauté oubliée. Eugène Ionesco

L'histoire de notre vie fut aussi ce murmure furieux qu'on oublie à la croisée de l'arbre et du fleuve. Luis Mizon

L'innocence est plus forte que le mal. (?)

Je mangerai la terre et les racines, j'avancerai sur le ventre, lombric humain. J'ai une telle faim des éléments du simple. Daniel Biga

On ne naît pas homme, on le devient. Erasme

Pour maintenir à bout de bras cette contrée de nuit où le chemin se perd, à bout de forces, une parole nue. Jacques Dupin

Quel que soit ce que vous devez faire ou rêvez de faire, commencez-le... L'audace contient du génie, du pouvoir et de la magie. Goethe

J'ai voulu sortir pour voir ce qu'étaient devenus l'air et le ciel dès l'instant où un poète avait nommé un autre poète. Boris Pasternak à propos de Marina Tsvetäeva

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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 18:37

Mots d'avant l'orage.

Toucher de mousses et de pollen.

 

Un amour s'avance

dont elle connaît le rire,

passage vers avril.

 

Blancheur des sèves,

de la bouche qui prépare le fruit.

 

Elle se souvient

du piano sur la plage,

du vol des hirondelles,

des bulles qui éclataient

à la surface du coeur.

 

Blancheur vivante

du jour sans cesse recommencé,

du poème trouvé sous la pierre.

 

Elle sait les caresses immémoriales

quand elle glissait, ardente, dans le fleuve.

Elle te goûtait du bout de la langue,

du bout des doigts,

écrivait des musiques à tes poignets

et tes lettres capitales

étaient rafales d'oiseaux.

 

Blancheur d'un temps infini.

Blancheur qui repose en vous.

 

Elle avait demandé la lumière.

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commentaires

B
Blancheur lustrale...je suis heureuse de la partager avec vous, Sedna. A bientôt.
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S
Blancheur éclatante sur le mur froid de l'hiver. Votre texte m'accorde une parenthèse sur les frimas. Amitiés Sed
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B
C'est drôle, Adeline, que vous parliez de "lucioles"... J'ai découvert ces insectes fascinants en arrivant dans les Alpes Maritimes. Je n'en avais jamais vu dans mon Sud-Ouest natal. Leur clarté m'a tellement attirée que j'ai choisi leur nom comme pseudonyme sur certains sites de poésie...?! A bientôt, et bonne journée.
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A
parfois on rencontre quelqu'un habité par le soleil et qui nous donne la lumière . on a si peur de  le perdre de vue alors on essaie d'enfermer son reflet dans un poème  peut être  que c'est le secret des lucioles
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B
Coucou...quelle surprise ! Bienvenue, Annie, dans la blancheur, qu'elle t'inonde et te fortifie. Bisous.
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