A l'appel de ce ciel
qui n'en finit pas de croître en toi,
tu largues les amarres de l'ombre.
Les grands oiseaux du gel
attisent leur envol
au creux de tes paumes.
Effacés, les corps.
Tu approches du lieu,
tu entres dans le souffle.
De mauves tambours,
hantés par la mer,
reconstruisent l'abri.
Tu t'élances, tu reviens.
Guetteur dressé
sur les récifs de la mémoire,
tu consens à chavirer
pour mieux énoncer la ferveur.
Ta danse dessine
des cavernes,
des soleils,
le regard qu'un jour
parcoururent les cétacés.
Ta danse est passage. Ephémère. Eternel.